Venez rencontrer les 4 Lauréat du Prix du Premier Roman des Éditions de l’Hèbe : Florian Morisod, Diane Zinsel, Hadrien Praz et Ludi Marwood ! Ils seront en dédicace à Monthey le 24 mai à 14h. Une belle occasion d’échanger avec ces nouvelles voix littéraires ! ✨📚
À l’ombre des néons, la Gérante gère, l’Étudiant étudie, l’Employé travaille et la Jeune femme ignore tout de la Ville et du Pays.
Dans un style elliptique et au moyen de courts chapitres, l’auteur esquisse une mosaïque constituée de fragments de vie de ces différents personnages, questionnant le rapport aux autres et à soi, la place occupée dans une société tantôt familière, tantôt étrangère, et les diverses manifestations de la solitude. L’auteur explore ainsi l’intensité de la vie « réelle », les descriptions d’un presque rien et les métaphores et personnifications des lieux et éléments naturels.
À l’ombre des néons, entre transgression et adaptation, la Gérante, l’Étudiant, l’Employé et la Jeune femme se mettent – parfois sans le savoir – en quête d’une certaine émancipation.
À un fil est un recueil de sept nouvelles, toutes traversées à leur manière par la folie et l’illusion, toutes reliées aussi par l’océan. Entre monologues intérieurs bruyants et conversations secrètes, on y rencontre entre autres un vendeur d’eau de mer, une femme mordue par l’océan, deux amies qui partent en randonnée, ou encore un chômeur qui cherche l’ailleurs.
Recueil de nouvelles absurdes et étranges, Ours final met en scène la Suisse comme une entité vide de sens. Les textes proposent divers imaginaires (drame familial, science-fiction, conte de fée, récit érotique…) dans des dimensions parallèles qui finissent mal. La dépression et les tentatives d’y échapper sous-tendent ces récits, où l’ours du titre incarne l’arbitraire et le fatalisme. Mais certaines brèches transparaissent au détour des cauchemars.
Expérimental, Ours final explore une narration hors des sentiers battus, zigzaguant entre fantaisie débridée et pure banalité.
« Ce projet démarre lors de ma dernière session au baccalauréat en création littéraire, à l’université de Montréal. Il s’agit de mon travail final, aujourd’hui augmenté pour devenir… autre.
Je veux d’abord créer un espace pour Marion. Un lieu où sa parole peut être écoutée, où trouver les mots pour la raconter.
Un fil d’entrevues pour la peindre. Je choisis trois couleurs pour commencer.
Au cours du moment, le projet se transforme en réflexions organiques, s’essaye en définition des mots famille, sœurs, adelphes, enfance. Démarrant de vidéos retranscrites, l’écriture continue sa promenade de collages en photos, de dessins en poèmes.
Pour résumer: ce projet est quelque(s) chose(s) quoi qui quand, je ne sais pas. Un livre ou un roman, un documentaire ou un essai, un récit semi autobiographique ou tout cela. Un objet qui tente, surtout. Qui emprunte les directions lancées par la matière. »